PREMIÈRE ÉDITION DU FESTIVAL CULTUREL INTERNATIONAL D’ABALESSA – TIN HINAN POUR LES ARTS DE L’AHAGGAR (FIATAA)
“Pour la sauvegarde du patrimoine immatériel !”
Par : Amine Idjer
C’est hier qu’ont démarré officiellement les activités de la première édition du Festival culturel international d’Abalessa - Tin Hinan pour les arts de l’Ahaggar (Fiataa).
Organisé sous l’égide du ministère de la Culture, ce festival s’étalera jusqu’au 20 du mois en cours. Il se déroulera en deux parties. La première à Tamanrasset, alors que la seconde aura lieu à Abalessa, où un village a été créé pour cette occasion. Pour cette première édition, la Rasd est l’invité d’honneur. C’est la Maison de la culture de la wilaya de Tamanrasset qui a abrité la cérémonie d’ouverture à laquelle ont assisté les autorités locales, les festivaliers et certains représentants du corps diplomatique en Algérie.
À l’entrée, était plantée une kheïma targuie pour plus de couleur locale. Plus de folklore. Un groupe d’hommes bleus et des femmes chantaient, dansaient sur des rythmes aux sonorités africaines plus que prononcées. Une manière de souhaiter la bienvenue à tout ce beau monde venu fêter dans la joie et la liesse ce festival culturel qui met à l’honneur les arts de l’Ahaggar. Dans son discours d’ouverture, Farid Ighilahriz (directeur de l’Office du parc national de l’Ahaggar et commissaire du Fiataa) souhaitera “que le festival soit un succès”, car la région est connue pour la richesse de son patrimoine culturel et immatériel. Lui succédant, le wali de Tamanrasset dira : “Organiser ce festival est révélateur de la grande place qu’occupe la wilaya de Tamanrasset de par sa diversité culturelle.” Et d’ajouter : “Cette région est considérée comme la capitale de la culture et des traditions.”
D’ailleurs, tout au long de son allocution, il n’a pas tari d’éloges sur Tamanrasset, sa culture et son patrimoine. Il est de même pour Mourad Betrouni, représentant de la ministre de la Culture, qui lira le message que cette dernière a envoyé. Pour elle, ce festival est le symbole de “la culture pure de l’Algérie éternelle (…) C’est la rencontre de la mémoire (…)”. C’est après ces brèves prises de parole que les festivités ont été officiellement lancées. La Maison de la culture était comme unefourmilière. Ça bougeait de partout. Et c’est Ali Seyad (chercheur) qui ouvrira le bal des journées scientifiques du Fiataa, avec une conférence très intéressante : “Tin Hinan, histoires et Histoire.” Comme son titre l’indique, l’intervention a tourné essentiellement autour de ce personnage légendaire qui a alimenté différents mythes et légendes. Dégénérant ainsi nombre “d’interrogations sans réponse sur ses origines”, dira en préambule le conférencier.
Durant presque trente minutes, il parlera de ce personnage qui, jusqu’à aujourd’hui, reste énigmatique. Beaucoup de légendes diffèrent. Certaines disent que c’est une femme, alors que d’autres affirment que c’est un homme. “Selon les recherches scientifiques, si c’est une femme, elle n’a jamais enfanté à cause de l’étroitesse du bassin”, dira l’intervenant. Tout au long de son intervention, l’assistance était transportée par ce côté irréel et intemporel de Tin Hinan. Quant au programme du Fiataa, il est riche et varié.
Entre journées scientifiques avec des conférences animées par des professionnelles et soirées artistiques (un mix de concerts, de poésie, d’imzad, de lecture de contes), les présents n’auront pas le temps de s’ennuyer. Par ailleurs, au campement d’Abalessa sont prévus des ateliers d’arts plastiques, des projections de films dont la thématique principale est Tin Hinan et le désert. Y est prévu la projection en avant-première du film Tin Hinan en présence du réalisateur Rabie Ben Mokhtar.
Les enfants ne seront pas en reste. Des films d’animation ont été prévus. Il y aura même Le Roi Lion doublé en arabe. Ce qui permettra à nos chérubins de Tamanrasset de découvrir un autre genre cinématographique. “Ces ateliers sont ouverts au grand public. Ils seront animés par l’association Patrimoine et L’Autre atelier, des associations d’Alger”, nous révélera Riad Aberkane, chargé de la presse et membre du comité d’organisation du Fiataa.
À la fin du festival, seront dévoilés les noms des lauréats du concours national d’écriture, lancé en janvier dernier par le ministère de la Culture et qui avait pour thématique : “Contes et légendes du patrimoine culturel saharien”. À rappeler que le Fiataa a été institutionnalisé en avril 2009. Il a pour mission la sauvegarde du patrimoine immatériel de la région de l’Ahaggar.
À l’entrée, était plantée une kheïma targuie pour plus de couleur locale. Plus de folklore. Un groupe d’hommes bleus et des femmes chantaient, dansaient sur des rythmes aux sonorités africaines plus que prononcées. Une manière de souhaiter la bienvenue à tout ce beau monde venu fêter dans la joie et la liesse ce festival culturel qui met à l’honneur les arts de l’Ahaggar. Dans son discours d’ouverture, Farid Ighilahriz (directeur de l’Office du parc national de l’Ahaggar et commissaire du Fiataa) souhaitera “que le festival soit un succès”, car la région est connue pour la richesse de son patrimoine culturel et immatériel. Lui succédant, le wali de Tamanrasset dira : “Organiser ce festival est révélateur de la grande place qu’occupe la wilaya de Tamanrasset de par sa diversité culturelle.” Et d’ajouter : “Cette région est considérée comme la capitale de la culture et des traditions.”
D’ailleurs, tout au long de son allocution, il n’a pas tari d’éloges sur Tamanrasset, sa culture et son patrimoine. Il est de même pour Mourad Betrouni, représentant de la ministre de la Culture, qui lira le message que cette dernière a envoyé. Pour elle, ce festival est le symbole de “la culture pure de l’Algérie éternelle (…) C’est la rencontre de la mémoire (…)”. C’est après ces brèves prises de parole que les festivités ont été officiellement lancées. La Maison de la culture était comme unefourmilière. Ça bougeait de partout. Et c’est Ali Seyad (chercheur) qui ouvrira le bal des journées scientifiques du Fiataa, avec une conférence très intéressante : “Tin Hinan, histoires et Histoire.” Comme son titre l’indique, l’intervention a tourné essentiellement autour de ce personnage légendaire qui a alimenté différents mythes et légendes. Dégénérant ainsi nombre “d’interrogations sans réponse sur ses origines”, dira en préambule le conférencier.
Durant presque trente minutes, il parlera de ce personnage qui, jusqu’à aujourd’hui, reste énigmatique. Beaucoup de légendes diffèrent. Certaines disent que c’est une femme, alors que d’autres affirment que c’est un homme. “Selon les recherches scientifiques, si c’est une femme, elle n’a jamais enfanté à cause de l’étroitesse du bassin”, dira l’intervenant. Tout au long de son intervention, l’assistance était transportée par ce côté irréel et intemporel de Tin Hinan. Quant au programme du Fiataa, il est riche et varié.
Entre journées scientifiques avec des conférences animées par des professionnelles et soirées artistiques (un mix de concerts, de poésie, d’imzad, de lecture de contes), les présents n’auront pas le temps de s’ennuyer. Par ailleurs, au campement d’Abalessa sont prévus des ateliers d’arts plastiques, des projections de films dont la thématique principale est Tin Hinan et le désert. Y est prévu la projection en avant-première du film Tin Hinan en présence du réalisateur Rabie Ben Mokhtar.
Les enfants ne seront pas en reste. Des films d’animation ont été prévus. Il y aura même Le Roi Lion doublé en arabe. Ce qui permettra à nos chérubins de Tamanrasset de découvrir un autre genre cinématographique. “Ces ateliers sont ouverts au grand public. Ils seront animés par l’association Patrimoine et L’Autre atelier, des associations d’Alger”, nous révélera Riad Aberkane, chargé de la presse et membre du comité d’organisation du Fiataa.
À la fin du festival, seront dévoilés les noms des lauréats du concours national d’écriture, lancé en janvier dernier par le ministère de la Culture et qui avait pour thématique : “Contes et légendes du patrimoine culturel saharien”. À rappeler que le Fiataa a été institutionnalisé en avril 2009. Il a pour mission la sauvegarde du patrimoine immatériel de la région de l’Ahaggar.